POSTURE
Une posture qui ne s’adapte pas est une « fausse posture »
Je me souviens très bien d’avoir entendu cette expression lors d’une communication de Dominique Ollivier
(colloque du 14 juillet 2000 à l’E.N.E. : François Robichon de la Guérinière, Écuyer du Roi et d’aujourd’hui).
De plus, ses explications et argumentations démontrent sans contestation possible ce « postulat » dans cette communication intitulée à juste titre : Rôle de l’aplomb dans l’équilibre dynamique de l’épaule en dedans.
Les constats en question ont été faits en analysant la posture de l’épaule en dedans, et l’on s’aperçoit que certains sont d’ordre général, c’est à dire qu’ils ne sont pas exclusifs à l’épaule en dedans, loin s’en faut.
- La posture est asservie à la vitesse de déplacement (locomotion), ce qui met en évidence des « zones-clefs » quant à la justesse de la posture : flexion de l’articulation lombo-sacrée, relèvement de la grande encolure.
- La stabilité de la posture est assurée par l’organe vestibulaire, ce qui justifie que la tête soit légèrement inclinée en avant de la verticale (la tête est considérée comme une « plate-forme stabilisée »à partir de laquelle s’effectue le maintien de la posture et la coordination des mouvements).
En dehors de cette posture (tête légèrement en avant de la verticale), la gestion de l’équilibre est altérée, et ce à plus forte raison si l’inclinaison de la tête (angle tête/encolure) est contrainte … ça donne une idée de ce qui se passe avec des enrênements qui plaquent la tête au poitrail avec des postérieurs qui ne s’engagent pas… - On remarque que les deux points précédents étant réunis, le cheval est dans un équilibre tel qu’il manie dans la descente des aides.
Ces quelques points amènent « de l’eau à mon moulin » : je ne me lasse pas de montrer et démontrer que le cheval, non contraint par les aides de son cavalier, adapte sa posture au mouvement qu’il exécute…. Les aides ne sont plus là que pour …… aider(!), en sorte de suggérer, d’encourager le cheval à modifier sa posture comme la nature l’incite plus ou moins à le faire en fonction de sa conformation. Plus cette conformation se rapproche de l’idéal, plus les aides deviennent inutiles et réciproquement !