avril 20

Piqûre de rappel !

Tout est dans le titre !

S’il m’arrive parfois d’arrondir les angles, il y a des limites infranchissables !
Bon, j’approche probablement de l’âge de commencer à faire des caprices de « vieux c…. »,  mais à force de répéter, rabâcher, démontrer, …, la liste est longue…, une espèce de lassitude pointe parfois le bout de son nez devant tant de bêtise car, avec nos moyens « modernes » de communication et de diffusion de l’information, la méconnaissance ne peut plus masquer l’incompétence : aujourd’hui, tout le monde sait et/ou a les moyens de savoir, enfin c’est ce qui se dit !
D’un naturel particulièrement optimiste, je prends les devants pour ne faire perdre de temps à personne, et par conséquent ne pas perdre le mien : il n’est pas question que je devienne aigri, râleur, défaitiste,…
Bref, vous l’aurez compris, il y a là une espèce de « remise à l’heure » des pendules !

De quoi s’agit-il ?

De répéter, encore et encore…..

Je vois passer « via internet et les réseaux sociaux » un nombre considérable de chevaux dans des postures embouties, le nez dans le poitrail, le dos creux, etc………..Et tout ça avec l’approbation de beaucoup qui tout compte fait, pensent que l’emploi d’un enrênement n’est peut-être pas si mal que ça (entre autres dérives et moyens dont je n’utiliserai pas l’adjectif que je leur concède…)!!!!!!

A contrario, je viens de voir passer un extrait d’un article de Charles de LADOUCETTE paru dans l’éperon en décembre 1992 (info à vérifier, ne l’ayant pas fait par moi-même !), et je ne peux m’empêcher d’en exposer ici quelques lignes tant elles me paraissent résumer ce à quoi devrait ressembler notre équitation, et surtout ce pourquoi je continue inlassablement (quoi que….) comme d’autres à montrer, à répéter, à démontrer, bref, à demeurer fidèle à mes convictions et inflexible quant aux phénomènes de mode…

En bref :

Je replace ici les mots du colonel de LADOUCETTE qui exprime tellement bien ce dont il s’agit qu’il n’y a rien à ajouter, et ce sans aucun compromis !

« …L’équilibre doit être obtenu sans contraction ni tension. Le cheval se tient seul. Il donne ainsi l’impression de se mouvoir de lui-même (art. 401 du règlement FEI) ==> de ce fait, toute idée de force, de contrainte, résultats d’une équitation de l’avant vers l’arrière qui fige les chevaux, est à l’opposé du règlement.

Dans les allures rassemblées, celles-ci gagnent en hauteur ce qu’elles perdent en étendue. Les articulations fléchissent, le geste s’arrondit, l’encolure s’élève librement en une courbe harmonieuse du garrot à la nuque, point le plus haut. Le chanfrein est légèrement en avant de la verticale, sauf dans les mouvements réclamant un rassembler accentué (pirouette, piaffé), où le chanfrein peut se rapprocher de la verticale.

Le cavalier garde avec la bouche du cheval un contact continu, moelleux, élastique, autrement dit sans tension ni résistance aucune. Le cheval travaille dans une décontraction totale. 

Ces principes sont des principes de base !

Nos chevaux …. ne se plient pas de bonne grâce à la contrainte. Le travail enfermé les rebute et s’il ne brise pas leur moral, casse à jamais leurs ressorts.

La doctrine Française implique que c’est par l’avancement du tronc vers la tête que l’angle tête/encolure devra peu à peu se fermer, et non un retrait de la tête vers le tronc … »

Ah! Si ces quelques principes étaient appliqués tels qu’ils sont évoqués……..ce serait un moindre mal pour les chevaux !

 
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