février 7

Mise sur la main ?

Ou pourquoi ne pas mettre sur la main !

L’expression « mettre sur la main » fait partie de ces termes équestres qui engendrent la confusion, comme le ramener pour citer un exemple. Le fait de mettre sur la main implique une action de main qui va de l’avant vers l’arrière !
Ce qui est un acte incohérent… En effet : qu’est-ce que le cheval peut bien comprendre sous l’action simultanée des jambes qui se veulent impulsives et de la main qui agit vers l’arrière provoquant la retenue !
Ce qui fait entrer dans un cercle vicieux dans l’emploi contradictoire des aides.
SAUF… si la main et les jambes n’agissent jamais ensembles ; oups(!)… on ne serait pas dans le principe « main sans jambes / jambes sans main »? Lire plus

janvier 29

Une bouche séduite …

Quand la main est appréciée de la bouche, celle-ci la suit sans retenue, s’abandonne à la main et tout le corps du cheval avec…..
C’est comme ça que sans contrainte, le cheval  livre son balancier « tête/encolure » à la main qui peut l’élever ou l’abaisser à volonté.

Dans ces diagonalisations, la jument accepte de modifier la hauteur de son encolure, ce qui crée des équilibres différents donnant les diagonalisations sur place, en avançant ou en reculant, en fonction des différents degrés d’élévation de l’encolure.
S’il est important d’avoir une posture qui s’adapte au mouvement, le fait d’influencer la posture modifie le mouvement en conséquence.

septembre 21

Gymnastique, oui, mais raisonnée…

Il faut « gymnastiquer » !

C’est indiscutable : quel que soit le service auquel nous destinions notre cheval, celui-ci devra être « gymnastiqué » afin qu’il puisse y répondre dans les meilleures conditions. Du point de vue du cavalier, il s’agit de rendre ce cheval « facile et agréable à monter » ; du point de vue du cheval, on cherche une mise en condition physique qui le préserve dans la longévité. Pour ce qui est des objectifs fondamentaux, je ne peux que citer le général L’Hotte : « le cheval doit être droit sur la ligne droite, et incurvé sur la ligne courbe qu’il parcourt ».

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Catégorie : technique | Commenter
août 6

Décontracter … encore…

RELÂCHEMENT

La poursuite des « investigations » sur les manipulations de la nuque et de l’encolure ouvre une voie sur le relâchement du cheval. Après ces manip, il s’avère que la locomotion paraît plus souple, plus flexible, dans des cadences pus lentes et plus amples.
En ce qui concerne la mobilisation de la nuque et de l’encolure, il s’agit de s’assurer que chaque articulation se mobilise, en partant de la nuque jusqu’aux cervicales basses, sans ressentir la moindre résistance, la moindre contraction qui, s’il devait s’en produire, ne doivent pas être « réduites » par un effet de force, une opposition, mais simplement en attendant que le cheval se livre de lui-même, qu’il participe au mouvement. Il en va de même pour les mobilisations : pour qu’elles soient efficaces, le cheval va avec le mouvement qui lui est proposé, aucune opposition ne doit être ressentie.
Après ce genre de manipulation, on s’aperçoit que la bouche se mobilise, est « acceptante » de la moindre indication de la main sans qu’elle n’ait eu à agir dessus directement. La question est de se demander si cette « obéissance » à la main correspond à ce que Baucher obtient par demi-arrêt et/ou vibration. Toujours est-il que dans cet état de décontraction, le cheval est flexible par sa locomotion, et « malléable », perméable aux aides tout en étant en équilibre au sens de n’avoir besoin d’aucun soutien ni de la main, ni des jambes, sans que cet état de décontraction n’ait altéré en quoi que ce soit la qualité de l’impulsion ; je constate même que cette qualité d’impulsion augmente avec le degré de décontraction…

Resis, flexion de nuque et d'encolure

Vidéo : Manipulation de la nuque et de l’encolure

juillet 31

La flexibilité … la suite (3).

L’importance des manipulations locales

Une des particularités du bauchérisme consiste à traiter la moindre résistance de façon locale. Il n’et pas question de chercher à supprimer ou atténuer une résistance en mettant tout le corps du cheval en mouvement, mais de la traiter localement, à pied comme en selle.

La flexibilité découle de l’absence de résistance, c’est à dire quand le cheval n’emploie pas sa musculature antagoniste (et ce de façon volontaire ou non), et qu’il n’utilise que le strict nécessaire de tonus musculaire pour réaliser ce qu’il est en train de faire (en fait, il y a là ce que le général L’Hotte expose dans sa définition de la légèreté dans le juste emploi d’énergie nécessaire au mouvement considéré !). Lire plus