Décontracter … encore…
RELÂCHEMENT
La poursuite des « investigations » sur les manipulations de la nuque et de l’encolure ouvre une voie sur le relâchement du cheval. Après ces manip, il s’avère que la locomotion paraît plus souple, plus flexible, dans des cadences pus lentes et plus amples.
En ce qui concerne la mobilisation de la nuque et de l’encolure, il s’agit de s’assurer que chaque articulation se mobilise, en partant de la nuque jusqu’aux cervicales basses, sans ressentir la moindre résistance, la moindre contraction qui, s’il devait s’en produire, ne doivent pas être « réduites » par un effet de force, une opposition, mais simplement en attendant que le cheval se livre de lui-même, qu’il participe au mouvement. Il en va de même pour les mobilisations : pour qu’elles soient efficaces, le cheval va avec le mouvement qui lui est proposé, aucune opposition ne doit être ressentie.
Après ce genre de manipulation, on s’aperçoit que la bouche se mobilise, est « acceptante » de la moindre indication de la main sans qu’elle n’ait eu à agir dessus directement. La question est de se demander si cette « obéissance » à la main correspond à ce que Baucher obtient par demi-arrêt et/ou vibration. Toujours est-il que dans cet état de décontraction, le cheval est flexible par sa locomotion, et « malléable », perméable aux aides tout en étant en équilibre au sens de n’avoir besoin d’aucun soutien ni de la main, ni des jambes, sans que cet état de décontraction n’ait altéré en quoi que ce soit la qualité de l’impulsion ; je constate même que cette qualité d’impulsion augmente avec le degré de décontraction…