Réflexions diverses
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A noter que pour prétendre à une grande discrétion des aides, une assiette s’approchant de la perfection est indispensable. D’où l’importance à mettre sur cet apprentissage corporel ; son développement, son entretien et son perfectionnement doivent faire partie intégrante des exercices gymnastiques quotidiens du couple cheval-cavalier. Il est dommageable que la majeure partie des cavaliers ne pensent qu’aux assouplissements de leurs chevaux, passant outre leur responsabilité à tout mettre en œuvre pour être lié le plus possible à la « mécanique des allures » de leur cheval.
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Au-delà d’un emploi judicieux de ses aides, par une assiette liante et souple, le cavalier se donne les meilleures chances de ne pas gêner la gestuelle de son cheval. Plus le cavalier se lie au corps du cheval, plus le cheval peut exprimer le brillant de ses allures. C’est une quête sans fin car l’homme, spontanément, n’a pas l’aisance indispensable qui lui permette d’accompagner les gestes du cheval sans le gêner, sans l’entraver.
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Des constats précédents, je ne peux que m’interroger sur l’abandon, dans de nombreuses écoles d’équitation pour ne pas dire la majorité d’entre elles, de la recherche de la bonne posture du cavalier, au même titre que les exercices physiques d’assouplissements qui permettent d’acquérir et de développer l’assiette du cavalier. Doit-on passer pour un nostalgique d’une époque révolue pour autant ?